La formation continue est à la mode, cela aussi parce que la demande de travailleurs non qualifiés est en diminution. Le perfectionnement ne concerne plus uniquement au public consituté de personnes spécalisées et à l'aise dans les contextes de formation, mais il touche l'ensemble de la population active ou en recherche de travail. L'offre doit donc s'adapter à des publics variés, parfois peu familiers aux efforts de formation. Les communes contactées lors de la préparation de ce dossier ont exposé la peine qu'elles ont à planifier les formations nécessaires à l'amélioration de leurs services. En raison de la difficultéà mesurer le rapport avantage-coût de l'investissement, elles hésitent souvent - si elles connaissent l'offre à disposition - à y inscrire elurs collaborateurs. Pour les motiver, les formations doivent répondre à leur besoin en compétences complémentaires, aux attentes du personnel qui y participe ainsi qu'à la cohérence entre résultats et objectifs. Pour convaincre les communes à ne pas limiter leur raisonnement à la seule dimension financière, les organismes de formation essaient dès lors, dans les limites imposées par les budgets, de varier les offres selon les publics cibles, en adaptant les contenus et en utilisant des méthodes d’apprentissage dynamiques (visites, jeux de rôles, ateliers, etc.). Ce numéro de Forum Déchets a pour objectif l’accroissement des connaissances dans le domaine de la formation (offre, taxonomie, besoins, enjeux, limites, etc.), avec à la clé un trait d’union entre les communes/entreprises et les organismes de formation. Nous ne manquerons pas d’aborder ce sujet de manière ciblée dans le numéro de juin qui traitera des conciergeries.
Anne-Claude Imhoff
leBird, Prilly
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