La révolution numérique tout comme le revenu de base inconditionnel font la une de l'actualité. Quel rapport avec la collecte des ordures ménagères? Ce domaine illustre particulièrement bien la diminution d'emplois liés à l'automatisation ainsi que le rôle des choix politiques. La collecte en porte-à-porte de sacs d'ordures ménagères posés au sol, au bord des routes, n'a pas encore disparu de Suisse romande et se fait même parfois avec un tracteur agricole. Mais la dépose en conteneurs - mobiles et, surtout, enterrés - se développe. Ils sont souvent équipés de puces électroniques qui traitent des informations variées et transférables sur un outil informatique: le poids par conteneur et/ou par commune desservie (voire par quartier), le type d'utilisateurs (ménages ou entreprises), l'organisation de nettoyages, etc. Les collectes sont en général faites par au moins deux employés, mais certaines seulement par un chauffeur, qui manipule une grue pour extirper la cuve contenant les déchets déposés par les habitant-e-s. Chaque collecte est donc unique, héritière de paramètres historiques et politiques. L'important est que la commune sache défendre ses choix auprès des usagers et qu'il puissent évoluer. Mais cela n'est possible que si elle en connaît l'organisation et le rapport qualité-prix. Dans ce domaine et dans d'autres, nous souhaitons pleine réussite aux nouveaux élus fribourgeois, neuchâtelois et vaudois chargés de la gestion des déchets ainsi qu'aux employés communaux qui les accompagnent, pour la pèriode administrative qui débute, pendant laquelle les défis et projets ne manqueront certainement pas.
Et à toutes nos lectrices et tous nos lecteurs: un bel été
Anne-Claude Imhoff
Bird, Prilly
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