Pour que
l'OMoD ne reste pas une réforme de
papier...
Pour une transition facilité du
"online" au terrain...
Après "SENSonline" (gestion
de l'élimination des appareils
électroménagers), voici
"veva-online"!
Offrir une "solution globale" exploitant
les "potentialités" d'internet, tel
est le souhait des concepteurs de l'OMoD.
Pourtant, il ne s'agit pas d'une nouvelle
filière d'élimination, ni
d'un nouveau service, mais d'une
ordonnance fédérale. L'ODS,
qui aurait fêté 20 ans cette
année, est en effet
remplacée par l'OMoD.
Notez que le "S" n'a pas disparu pour
rien: la nouvelle ordonnance ne
s'intéresse pas seulement aux
déchets spéciaux, mais
à tous déchets. Objectif
louable, elle veut mieux contrôler
le traitement de certains d'entre eux,
tels le bois usagé, les
câbles et les déchets de
chantier mélangés.
Elle reprend aussi, par souci
d'harmonisation, des principes
internationaux de codification des
déchets. Malheureusement, attribuer
le bon code parmi plus de 500 possibles,
et selon une procédure en cinq
étapes, ne semble pas
particulièrement simple
Comme
l'application des nouvelles prescriptions
repose largement sur la discipline des
remettants et des entreprises
d'élimination (cf. tableau page 2),
il est permis de douter que cela
fonctionne.
Pour que l'OMoD ne reste donc pas
une réforme de papier, un gros
travail d'information et de contrôle
(tâche des cantons) doit encore
être fait. De notre
côté, s'il était a
priori rébarbatif de vouloir
décoder les virgules d'une
ordonnance, nous avons fait le pari de
vous intéresser au sujet. Nous
espérons contribuer ainsi,
modestement, à une transition plus
aisée du "online" au terrain.
Sébastien Piguet
BIRD,
Prilly
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